L’ingénieur biomédical conçoit, améliore, innove et assure le bon fonctionnement des appareils et dispositifs médicaux de nature et de taille très diverses, du scalpel au pacemaker, en passant par le scanner, l’IRM, les appareils de réanimation (pousse-seringues), les prothèses dentaires et orthopédiques….
Il travaille en collaboration étroite avec le médecin, le personnel de santé, les techniciens de maintenance en vue d’améliorer la qualité et la sécurité des soins apportés aux malades.
Cette formation est offerte aux bacheliers scientifiques et techniques.
Elle est également destinée aux titulaires d’une licence, maitrise, master dans le domaine de la santé, physique, chimie, biologie, paramédical …
- Pour le cycle prépa : modules scientifiques et techniques de base : physiques ; maths, techniques …
- Pour cycle ingénieur : modules ingénierie ; traitement de signal, biomécanique, laser et applications, biomatériaux, électronique, biophysique … puis Sciences médicales : nanotechnologies, physiologie, neurophysiologie, télémédecine, immunologie, anatomie, recherche médicale, instrumentation, imagerie médicale …
Oui, depuis la réforme de 2013 en matière d’enseignement supérieur, le DNI est l’équivalent d’un bac+5= Master de recherche, donc il mène directement à la possibilité d’entamer une thèse de doctorat en Tunisie ou à l’étranger.
Débouchés et métiers d’avenir
Au sein d’établissements de santé publics ou privés (hôpitaux, cliniques, centres d’imagerie médicale, laboratoires, industrie pharmaceutique et cosmétique), l’ingénieur biomédical peut être :
- Ingénieur d’application (installation, maintenance de systèmes médicaux…)
- Ingénieur responsable recherche et développement
- Ingénieur marketing, chef de produit
- Ingénieur systèmes – réseaux
- Ingénieur hospitalier, radio-physicien
- Ingénieur investigations cliniques
- Chef d’entreprise innovante dans le domaine biomédical.